Biographie de merde

Le 23 Septembre 1979 est un jour maudit pour les coincé(e)s du cul, les cerveaux avarié(e)s, les 1er degrés et les bisounours. Ce jour, en effet, marque la naissance de Farid Amziane. Cette raclure de verrue purulente a parfaitement pris son temps, pour fomanter son plan.

Il a d’abord amadoué son public avec son premier spectacle intitulé « Jambon Beur ». Spectacle qui racontait le parcours d’intégration d’un arabe à Bayonne, capitale du jambon. On sent déjà dans le titre du spectacle et son résumé, que cette vile ordure et sa vieille tête de gentil préparent une mauvaise mayonnaise, qui aura un goût de reviens-y!

Et on peut dire que le bougre a eu du nez, puisqu’il récidive avec sa nouvelle roquette, intitulée « Farid au naturel ». Il y aborde le côté sombre de l’être humain. Le public est de nouveau au rendez-vous et il se régale de voir ce Satan de la blague dire tout haut, ce que personne n’ose penser tout bas.

Ensuite il prend ses adeptes au dépourvu, (pour mieux les manipuler) en sortant une nouvelle attaque contre la censure « Les confidences de Dieu ». Il y incarne Dieu (rien que ça !) qui monte sur scène pour exprimer son ras le bol. Alors un arabe qui incarne Dieu, c’est déjà une offense, mais un arabe qui incarne le Dieu des catholiques, même Dieudonné n’aurait pas osé.

Et il ne laisse aucun répit à ses moutons, puisque dans la foulée, il leur sort « les confidences du Diable »! Il y incarne le Diable (ce qui est plus cohérent avec le personnage) qui monte sur scène pour rétablir la vérité à son sujet !

S’en suivront deux affronts de plus ! « Farid est heureux » dans lequel il revient aborder le côté sombre de l’être humain. Et plus récemment, « Farid est sage », dans lequel il ouvre les portes de la décadence des bas fonds de l’esprit humain, et surtout, dans lequel il met un gros doigt d’honneur à dame censure, là où elle n’aurait jamais pensé qu’on viendrait farfouiller.

Figurant à ses heures perdues, metteur en scène pour artistes libres et auteur d’à peu près tout ce qui peut s’écrire, autant dire que cet envoyé du mal (qui fait du bien), n’a pas fini d’ouvrir sa gueule, pour le plus grand plaisir de ses partisan(e)s… À suivre…